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Liberté-Egalité-Fraternité
7 novembre 2005

Fermeté ou lâcheté ?

Dans la nuit de samedi à dimanche, à Evreux, quartier de la Madeleine, les gentils garçons ont retrouvé un peu de leur virilité. Ils ont attaqué et chargé les forces de police.
Il faut bien dire qu'ils ne risquent pas grand chose, la police ne pouvant pas faire usage des armes à feu.

Alors fermeté ou lâcheté de la part de nos hommes politiques ?
En d'autres temps, la République aurait déjà fait tirer sur les émeutiers et fait charger baïonnette au canon.

Cela éviterait que les gentils garçons se promènent ensuite un sourire vainqueur aux lèvres, en racontant leurs exploits: qui a brulé une dame handicapée, qui a attaqué un bus et envoyé un enfant de 13 mois à l'hôpital, qui a blessé un policier, qui a détruit des commerces, etc...

J'ai lu un article qui disait que les gentils garçons sont surtout des bras armés à la solde des maffieux de quartier qui détruisent les symboles de l'Etat pour essayer de maintenir les zones de non-droit et continuer leurs traffics en tout genre.
Je ne suis qu'à moité convaincu de cela. Il me semble qu'il y a une autre dimension qu'on nous cache soigneusement.
Pour moi les écoles ne sont pas le symbole de l'Etat policier mais de l'Etat laïque. Leur destruction relève plutôt de l'extrémisme religieux.
A Evreux, des gentils garçons ont même voulu mettre le feu à des appartements dans des barres d'immeubles. Je n'ai pas l'impression que ces actions étaient faites au hasard.
Cela m'a rappelé certains faits durant la guerre d'Algérie, lorsque quelques Algériens, en France, ne voulaient pas payer l'impôt au FNL. Ils étaient purement et simplement massacrés par les membres du FNL !
Y aurait-il aussi une taxe Ben Laden que certains membres refusent de payer ?

Un mot aussi à propos de Jean-Lou, notre premier magistrat de la ville. Il faudrait qu'il se montre correct et respectueux envers ses administrés et que, lorsqu'il a terminé un entretien il n'hésite pas à serrer la main en disant " au revoir Madame " lorqu'il est interviewé par une femme dont la pharmacie a entièrement brulée dans la nuit, au lieu de partir comme cela, en laissant son interlocutrice plantée là comme une pestiférée.
Bon, il faut dire aussi que FR3 arrivait avec ses caméras et ses micros...

Jacquesalain




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